1. |
Caché
01:55
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Pour se trouver un père,
Il faut du savoir-faire.
Il faut chercher au mieux,
Surtout si c’est un dieu.
Le plus petit caillou,
Le plus infime trou
Peut fournir un abri
Infiniment petit,
Quand l’infiniment grand
Ne mène qu’au néant.
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2. |
Bâtards
02:44
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Si dans chaque poubelle, il y a dix chats errants,
Si dans chaque prairie, il y a mille fleurs des champs,
Dans les ventres des mères mijotent des enfants
Préparés à jaillir comme éructe un volcan !
Si dans les herbes hautes ondulent les vipères
Et si les sauterelles s’élancent dans la poussière,
Pour demander des comptes, les bâtards se préparent :
Leur courage est leur vent, leur colère est leur phare.
Je cherche un dieu, je cherche un père,
Je cherche quelqu’un à rendre fier.
Je cherche un père, je cherche un dieu,
A fixer dans le blanc des yeux.
Si sous chaque caillou, la vie bouillonne et bout,
Et si son tourbillon emplit le moindre trou,
Si les pères indignes ne peuvent se cacher,
Ils devront se livrer aux enfants indignés !
Je cherche un dieu, je cherche un père,
Je cherche quelqu’un à rendre fier.
Je cherche un père, je cherche un dieu,
A fixer dans le blanc des yeux.
Mais prenez garde, enfants, à ce que vous cherchez.
Un père retrouvé n’en est pas moins mauvais.
Au prix de vos souffrances, vous verrez de vos yeux
Au royaume des cieux, plus de fous que de dieux…
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3. |
L'Inconnu
02:17
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La vie est un voyage
Et je suis sans bagage
Au fond ça ne fait rien,
J'irai d’autant plus loin
Sans poids sur mes épaules
Que quelques boucles folles.
La vie est un voyage
Seule la mort rend sage
Et quand on ne sait rien,
Léger sur les chemins,
On peut marcher sans peine,
Ignorant aux mains pleines.
Je sens le vent de l’inconnu
Qui souffle sur ma peau nue…
Je quitte tout pour un ailleurs
Où recommencer mes erreurs.
La vie est un voyage,
La vie est un passage,
Le début devient fin,
Hier devient demain,
On se retrouve enfant
Marchant à travers champs.
Je sens le vent de l’inconnu
Qui souffle sur ma peau nue…
On ne sème jamais ses ennuis
Mais il arrive qu’on les oublie.
Je sens le vent de l’inconnu
Des plumes que j’aurais perdues,
A sillonner les bois, les taillis,
Un oiseau en fera son nid…
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4. |
Jardin
03:02
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Je suis un jardin hanté
De fantômes légers.
Un jardin habité,
D’abeilles et d’araignées.
Jardin abandonné,
Aux buissons mal taillés,
Aux allées négligées,
Aux herbes mal peignées.
La rosée du matin
Perle au bout de mes seins.
Dans mon nombril profond
Tourne un petit poisson.
Rouges-gorges et mésanges
Se posent sur mes phalanges.
Et sous mon omoplate
S’est niché un mainate.
Les oiseaux mangent mes fraises,
Ils mangent aussi mes punaises.
Sans oiseaux, un jardin,
Ne servirait à rien !
Mes jambes sont des lianes
Qui jamais ne se fanent.
Toujours, je refleuris
Toujours fraiche et jolie.
Au fond, je suis heureuse,
Mes pommes ne sont pas véreuses,
Elles sont à croquer,
Pour qui ose y goûter.
Mes jambes sont des lianes
Qui jamais ne se fanent.
Toujours, je refleuris
Toujours fraiche et jolie.
Au fond, je suis heureuse,
Mes pommes ne sont pas véreuses,
Elles sont à croquer,
Pour qui ose y goûter.
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5. |
Daphné
02:06
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|||
Ô, nymphe de mon cœur,
Abreuve-toi de mes pleurs,
Plonges-y tes racines,
Dépose tes épines.
Tes feuilles et ta sève
Parfument tous mes rêves.
Ta pudeur végétale,
D’une pluie de pétales,
Te dérobe à ma vue.
Ô, Daphné, où es-tu ?
Dans le monde taiseux
Des arbres sentencieux,
Tu vis un autre rythme,
Loin des chants et des hymnes
Et je chante sans toi
Car tu ne m’aimais pas.
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6. |
Des Dieux pour tout
03:11
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|||
Il y a des dieux pour tout,
Pour les sages, pour les fous.
Il y a des dieux pour les hommes,
Il y a des dieux pour les pommes.
Il y a aussi des déesses
Qui ne pensent, qui ne pensent, qui ne pensent, qui ne pensent qu’à leurs fesses !
Oui, il y a des dieux, des dieux tout court,
Des dieux d’orage, des dieux d’amour.
Mais quel Dieu pour moi ?
Qui voudra de moi ?
Mais quel Dieu pour moi ?
Qui voudra de moi ?
Il y a des dieux pour les chats,
Il y a des dieux pour les rats,
Il y a des dieux pour tout,
Pour les chiens, pour les loups,
Des dieux pour les dauphins,
Des dieux pour les requins,
Des dieux pour les méduses,
Pour les enfants qui s’amusent.
Il y a des dieux vengeurs
Et des dieux bagarreurs,
Il y a des dieux crétins,
Il y a des dieux malins.
Il y a des dieux pour tout,
Il y a des dieux pour tout,
Il y a des dieux pour tout,
Il y a des dieux pour tout !
Il y a des dieux pour tout,
Pour les sages, pour les fous.
Il y a des dieux pour les hommes,
Il y a des dieux pour les pommes.
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7. |
La Solitude des monstres
03:19
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|||
Quand on est si laid,
On n’a qu’à se cacher.
Se planquer,
S’enterrer,
Se creuser un trou
Et se couvrir de boue.
Ils ne méritent pas mieux,
Les monstres malheureux,
Les monstres solitaires
Qui font pleurer leurs mères.
Qui pourrait aimer
Un monstre abandonné
Disgracié
Supplicié ?
Nul n’entend sa plainte
Au fond du labyrinthe.
Ils ne méritent pas mieux,
Les monstres malheureux,
Les monstres solitaires
Qui font pleurer leurs mères.
Au creux de la nuit,
Les ténèbres amies
Compatissent
Et nous tissent
Un suaire noir
Couvrant notre cafard.
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8. |
Âme animale
03:26
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|||
Mon âme animale
Ne te fera aucun mal.
Si nul ne la pousse,
Elle fera patte douce.
Et caressée dans le bon sens,
Elle fera quelques pas de danse.
Mon âme animale,
Pailletée d’étoiles,
Se fera légère
Suspendue dans les airs,
En équilibre sur un fil,
Guettant un battement de cil.
Mon âme animale
Se lustrera le poil,
Pour paraître sage,
Lissera son pelage.
Aucune tenue de gala
Ne sera trop belle pour toi.
Quand tu seras triste,
Elle entrera en piste
Et pour tes beaux yeux,
Dans des cercles de feu,
Elle sautera, tremblant d’amour,
Elle montrera ses meilleurs tours.
Mon âme animale
A des envies banales
D’être caressée
Et d’être apprivoisée.
Mais ne veut l’être que par toi,
Soumise au doux son de ta voix…
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9. |
Orgueilleux et fainéant
02:16
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|||
Orgueilleux et fainéant,
Prétentieux et arrogant,
Pernicieux et suffisant,
Chatouilleux et malveillant.
Petit dieu tonitruant,
Ombrageux et menaçant,
Lumineux, éblouissant,
Ambitieux et écrasant.
Roi des cieux et du néant,
Roi du bleu et du gluant,
Roi du feu et des torrents,
Oublieux et indolent.
Dieu des jeux et des bruits blancs,
Des fâcheux et des enfants.
Roi des vieux, des fleurs des champs,
Roi des preux et des serpents,
Roi des peurs et des cadrans,
Du joyeux, du déprimant.
Dieu des yeux, des bras ballants,
Des cheveux, des os, du sang,
Dieu des queues, des globules blancs,
Du fugace et du vivant.
Mais l’infini n’existe pas
Ni pour les dieux, ni pour les rois.
A la fin tout se désagrège,
Tout se délite et devient beige.
Les cendres des foudres défuntes
Voilent les routes que j’emprunte
Dans les débris de tes éclairs,
Enfin, mon horizon s’éclaire.
Roi des dieux et des harengs
Rois des bœufs et des faisans
Adipeux et mollissant
Pauvre dieu agonisant !
|
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10. |
La Femme Serpent
03:56
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|||
Au bal des vipères,
Secouant ma crinière,
Ma chevelure serpentine
Luisante de brillantine,
Je danserai,
Je frémirai,
J’ondulerai !
Les monstres sortent dans la nuit
Et quand ils sortent, c’est sans bruit.
Les monstres sortent dans la nuit
Pour vous attirer dans leur lit.
Mes courbes soyeuses,
Ma beauté vénéneuse,
Sont là pour te sidérer,
Sont là pour te méduser !
Viens à mes pieds
Te soumettre et
Te pétrifier !
Les monstres sortent dans la nuit
Et quand ils sortent, c’est sans bruit.
Les monstres sortent dans la nuit
Pour vous attirer dans leur lit.
Tu ne vois plus que moi,
L’animal à sang froid…
Enivré de mon venin
Tu feras moins le malin
En vénérant,
La femme-serpent !
En adorant,
La femme-serpent !
Les monstres sortent dans la nuit,
A l’heure où les monstres sont gris,
Les monstres sortent dans la nuit
Pour vous attirer dans leur lit.
Les monstres sortent dans la nuit
Pour vous attirer dans leur lit.
Les monstres sortent dans la nuit
Pour vous dévorer dans leur lit.
|
||||
11. |
Les Ondes
03:54
|
|||
Loin, dans les profondeurs,
Je n’entends plus mon cœur
A quoi bon être un dieu
Si loin, si loin des cieux ?
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde,
Je chevauche les ondes
Sur un dauphin !
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde.
Je suis dieu dans mon bain,
Je coule les marins
Dans la mer tumultueuse,
Caressante et mousseuse.
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde,
Je chevauche les ondes
Sur un dauphin !
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde.
Quand les vagues déferlent,
Moi, j’enfile des perles
Pour orner ma toison,
Habitée de poissons…
Mon peuple de noyés
N'a que moi pour régner
Sur ses rêves mouillés,
Ses pensées inondées.
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde,
Je chevauche les ondes
Sur un dauphin !
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde.
Dans l’ombre des abysses,
Je comble de délices
Les esprits tourmentés
Des pauvres naufragés…
D‘ondoyantes ondines
Ondulantes et serpentines,
Sortent des coquillages,
Echoués là, sur la plage.
Les marins s’abandonnent
A ces jolies personnes
Ils coulent à jamais,
Sans regrets.
Car le chant des sirènes,
Comme celui des baleines,
Qu’elles soient brunes ou blondes,
Est le plus doux du monde.
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde,
Je chevauche les ondes
Sur un dauphin !
Je chevauche les ondes,
Je chevauche le monde.
|
||||
12. |
Le Verre
02:56
|
|||
Au fond d’une bouteille,
A l’ombre d’une treille,
Se trouve la vérité
Que j’ai longtemps cherchée.
Le verre à moitié plein
Est à demi divin.
Le temps qu’on se décide,
Il est à moitié vide.
Ma vie je l’ai passée
A être une femme tronquée
Le cul entre deux chaises
A jamais mal-à-l’aise.
Le verre à moitié plein
Est à demi divin.
Le temps qu’on se décide,
Il est à moitié vide.
Il n’y a rien à chercher,
La vie est ce qu’elle est.
Et la vie la plus folle
Se dissout dans l’alcool.
Il faut s’abandonner
Se laisser imprégner
Par la molle torpeur
Qu’apporte la liqueur.
La brume se dissipe
Ainsi que mes principes
Et je suis mise à nu
Incomplète et tordue.
Le verre à moitié plein
Est à demi divin.
Le temps qu’on se décide,
Il est à moitié vide.
Le verre à moitié plein
Est à demi divin.
Le temps qu’on se décide,
Il est à moitié vide.
Le verre à moitié plein
Est à demi divin.
Le temps qu’on se décide,
Il est à moitié vide.
|
||||
13. |
Compagnes
03:41
|
|||
Bandites de grands chemins
En quête d’un destin,
Nous marchions toutes deux
Pour retrouver un dieu.
Mais les dieux sont fuyants,
Surtout pour leurs enfants.
La poussière du matin
Recouvrait nos chagrins.
Cheminer avec toi
Par les monts, par les bois,
M’aide à me fourvoyer
Sans peur… sans peur…
Et là je t’ai perdue,
Roulée dans un talus.
Moi, je marchais devant
Et je croyais vraiment
Que nous marchions ensemble,
Que nous marchions à l’amble,
Comme deux éléphants,
Collées comme deux aimants.
Cheminer avec toi
Par les monts, par les bois,
M’aide à me fourvoyer
Sans peur… sans peur…
Je quitterai tout pour toi,
J’oublierai tout pour toi.
J’oublierai ma vengeance,
Je tenterai ma chance,
Si tu veux revenir
Partager les soupirs
D’une solitude à deux,
Celle des amoureux.
Cheminer avec toi
Par les monts, par les bois,
M’aide à me fourvoyer
Sans peur… sans peur et sans regret !
|
||||
14. |
Âme sœur
03:37
|
|||
Si tu étais mon âme sœur,
Je t’abreuverais de liqueurs
Des liqueurs douces,
Des liqueurs rousses,
Puisées dans la chair des cerises
Et dans les mirabelles exquises.
Si tu étais mon âme sœur,
Je saturerais de douceur
L’air sur ta peau,
Les gouttes d’eau
Qui pourraient oser te mouiller
Un jour où la pluie tomberait.
Si tu étais mon âme sœur,
Je cueillerais toutes les fleurs,
Fleurs de satin,
Fleurs des chemins,
Pour les déposer sous tes pieds,
Que tu ne puisses plus te blesser.
Je ne crois pas aux âmes sœurs.
Pourtant je t’ai donné mon cœur,
Sans hésiter,
Sans barguigner.
Mon cœur désarmé et aimant,
Je te l’ai donné, souviens-t-en.
|
||||
15. |
Vermine
02:57
|
|||
Je suis une bestiole,
La vermine qui frôle
L’ourlet de ta tunique
D’immense dieu inique.
Tu peux bien m’ignorer
Et me fouler aux pieds,
Je grouille de plus belle,
Même sous ta semelle !
Et nus comme des vers,
Marchons dans la poussière !
Nous sommes les enfants crasseux,
Nous sommes abandonnés des dieux.
Mais légers comme l’air,
Dansons dans la lumière !
J’ai mes frères avec moi,
Nous n’abandonnons pas.
Nous subissons ta loi,
Nous ne l’acceptons pas.
Au fond tu n’es qu’un dieu,
Nous valons beaucoup mieux
Car nous sommes la vie
Qui scintille et qui luit.
Et nus comme des vers,
Marchons dans la poussière !
Nous sommes les enfants crasseux,
Nous sommes abandonnés des dieux.
Mais légers comme l’air,
Dansons dans la lumière !
Cancrelats, vermisseaux
Rampant dans les ruisseaux,
Mulots et chats errants
Cavalant, cavalant, dans les champs :
Le plus humble cafard
Est une raison de croire
En l’amour, en l’espoir,
Dans les cœurs des bâtards !
|
||||
16. |
Pauvrette
03:01
|
|||
Quand j’ai baissé les yeux sur toi,
Je ne distinguais même pas
Ta silhouette dans la foule
Qui ondoyait comme une houle.
Mais toi, toi, tu me dévisageais,
Toi, tu me dévorais.
Tapie dans la pénombre,
L’humanité fait nombre.
Dans la boue,
Dans les choux.
Pauvrette, tu t’égares !
Je ne voulais pas te dominer.
Je ne voulais pas te foudroyer.
Que fallait-il donc que je fasse ?
Il y a des rangs, il y a des classes.
Ceux qui croient en l’égalité
Auront tôt fait de déchanter.
Mais moi, moi, je te dévisageais,
Je te fixais, je te dévorais.
Tapie dans la pénombre,
L’humanité fait nombre.
Dans la boue,
Dans les choux.
Pauvrette, tu t’égares !
Tu crois qu’ensemble, on est plus fort,
Qu’on ne renonce qu’une fois mort.
Tu crois que les coudes serrés,
Tu as tes frères pour t’épauler.
On ne peut compter que sur soi
Et encore, ça dépend des fois !
|
||||
17. |
Léthé
04:23
|
|||
Dans les eaux du Léthé,
On peut tout oublier.
Oublier sa rancœur
Et se laver le cœur
Pour repartir léger
Comme la brise de l’été.
Dans les eaux du Léthé,
On peut tout oublier.
Oublier ses problèmes,
Oublier ceux qu’on aime
Et se retrouver seul.
Libre, c’est sûr, mais seul.
Et là, je perds le fil,
Je vois ma vie qui défile
Dans le fleuve noir
De tes regards
Et courent, courent les ondes
Dans les veines du monde.
Dans les veines du monde
Où les dieux seuls savent ce qui gronde.
Dans les eaux du Léthé,
On peut se décrasser,
Repartir de zéro,
Buté comme un héros,
Fantassin du destin,
Téméraire et crétin.
Et là, je perds le fil,
Je vois ma vie qui défile
Dans le fleuve noir
De tes regards
Et courent, courent les ondes
Dans les veines du monde.
Si je marchais sur l’eau,
Je serais un héros.
Si je marchais sur l’eau,
Je sauverais ma peau.
Je suis lourde et je coule,
Noyée parmi les moules.
Je coule,
Je coule,
Je coule !
Dans les eaux du Léthé
J’ai voulu m’oublier.
Libérée de mes chaînes,
J’en émerge sereine
Comme une goutte de rosée
Juste prête à rouler.
Dans les eaux du Léthé,
Moi, j’ai tout oublié.
Oublié mes problèmes,
Oublié ceux que j’aime.
Je me retrouve seule.
Libre, c’est sûr, mais seule.
Je me retrouve seule.
Libre, c’est sûr, mais seule.
Je me retrouve seule.
Libre, c’est sûr, mais seule, seule, seule.
|
||||
18. |
L'inconnu, reprise
02:31
|
|||
La vie est un voyage
Je suis sans bagage
Au fond ça ne fait rien,
J'irai d’autant plus loin
Sans poids sur mes épaules
Que quelques boucles folles.
Je sens le vent de l’inconnu
Qui souffle sur ma peau nue…
Je quitte tout pour un ailleurs
Où recommencer mes erreurs.
La vie est un voyage,
La vie est un passage,
Le début devient fin,
Hier devient demain,
On se retrouve enfant
Marchant à travers champs.
Je sens le vent de l’inconnu
Qui souffle sur ma peau nue…
On ne sème jamais ses ennuis
Mais il arrive qu’on les oublie.
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Esprit Chien Le Havre, France
Groupe d’électro-pop-canine, Esprit Chien dessine avec ses chansons un cabinet de curiosité rempli de boites dont chacune contient son histoire, entremêlant magie et quotidien. Son premier disque, les Bâtards de Zeus, est une sorte de comédie musicale mythologique... Son pendant scénique, un concert dessiné avec Singeon aux pinceaux et Lucie Killoffer à la mise en scène est en cours de création. ... more
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